Vous est-il déjà arrivé de vous réveiller un matin, en ne pouvant plus bouger la tête ? C’est le fameux torticolis. Vous mettez alors la faute, sur une mauvaise position durant votre sommeil.

Une question me vient à l’esprit, pourquoi aujourd’hui et non hier ou demain ?

La cervicalgie (douleur cervicale) est souvent la conséquence de plusieurs adaptations à notre schéma postural. De plus, les tensions musculaires et les chocs émotionnels, participent à l’arrivée de ces douleurs.

Notre corps a pour but de conserver le regard à l’horizontal. Pour cela, il existe différents capteurs posturaux :

• le pied
• l’oreille
• la mâchoire
• les yeux

Je vous explique 🙂

Par exemple, une entorse du pied entrainera un déséquilibre au niveau de la cheville, non corrigé, elle pourra engendrer une succession d’adaptations du membre inférieur, du bassin et de la colonne. Pour conserver l’horizontalité du regard, les cervicales vont être la dernière zone d’adaptation et seront donc sollicitées de manière excessive, entrainant alors une cervicalgie.

De plus, un dysfonctionnement de l’oreille interne, un problème de convergence oculaire, ou un déséquilibre de la mâchoire non traité, pourront aussi entrainer une adaptation des cervicales et provoquer alors des douleurs.

Le rôle de l’ostéopathe est de trouver la cause des douleurs, d’y remédier en la corrigeant ainsi que les adaptations qui en découlent.

Les chocs émotionnels et le stress quotidien favorise aussi l’apparition de cervicalgie, car elles vont entrainer des contractions du diaphragme (muscle de la respiration) qui a pour innervation le nerf phrénique, en lien avec les cervicales.

Je vous mets en lien, un article qui approfondit un peu plus le sujet : http://reflexosteo.com/jai-le-cou-qui-craque/

Ostéopathiquement vôtre,

Pauline Thery